Attaque de centrale nucléaire

Lundi matin des militants de Greenpeace France se sont introduits dans une centrale nucléaire exploitée par EDF. Les médias nous disent que 9 personnes se sont introduites dans le périmètre de la centrale et que parmi eux deux sont parvenus à monter sur le toit du bâtiment hébergeant le réacteur nucléaire.

Greenpeace France nous annonce que leur action montre que le nucléaire sûr n’existe pas. Pour ma part, je suis un peu dubitatif quant à l’action et à la conclusion tirée.

Le séisme au Japon en mars dernier, le tsunami qui l’a suivi et leurs conséquences sur les installations nucléaires de Fukushima ont montré au grand public que le point faible d’une centrale nucléaire n’est pas le réacteur mais son système de refroidissement. Il semble en effet que les bâtiments dans lesquels se trouvent les réacteurs n’ont pas trop mal supporté la secousse et le raz-de-marée. Le gros problème est en fait venu des installations garantissant le refroidissement des réacteurs : pompes et circuit notamment. En rendant inopérant le système de refroidissement, l’événement (séisme + tsunami) a provoqué un accident allant jusqu’à la fusion des réacteurs. On en connait maintenant une partie des conséquences.

J’en reviens à Greenpeace et à son action sur la centrale de Nogent. Ils se sont introduits dans la centrale et sont montés sur le toit d’un réacteur. Et ? J’ai du mal à concevoir que deux personnes sur le toit d’un bâtiment abritant un réacteur nucléaire puissent parvenir à faire plus de dégâts qu’un tremblement de terre de magnitude 9. Même deux types avec des ceintures d’explosifs ne parviendraient pas à faire une brèche dans un mur comme ça.

Là où Greenpeace France a raté le coche, à mon avis, c’est qu’ils auraient du montrer qu’ils pouvaient (?) – en pénétrant dans la centrale – paralyser le système de refroidissement des réacteurs. Le grand public a découvert les conséquences d’une paralysie de refroidissement d’un réacteur. Il aurait été tellement parlant de lui montrer qu’en France on pouvait atteindre ces points sensibles …

Bref, je crois que Greenpeace France a préféré faire dans la pure démagogie plutôt que dans le vraiment instructif. Dommage.

41 commentaires

  1. En effet… J’ai moi aussi lu des gens s’interroger « et si cela avait été des terroristes munis de ceintures d’explosifs », alors que, pour faire une brèche dans du béton armé avec des explosifs, il faut creuser des trous de sape (une détonation à l’extérieur ne fait rien)… ce qui prend du temps. Par comparaison, les bâtiments des pompes ou les piscines de refroidissement semblent bien plus « molles ».

    Rions également de la prétention d’être arrivé « au cœur de la centrale » — ne serait-ce que parce que s’ils étaient passés près du cœur d’un réacteur en activité, ils ne seraient plus là pour le raconter (ou devraient compter leurs heures de vie).

  2. Je suis aussi dubitative. (De mémoire) les réacteurs de Nogent sont des P’4, donc avec une double paroi de béton. Il faut y aller un peu costaud avant de traverser. Il y a d’autres moyens moins spectaculaires et plus fiables pour déclencher un accident nucléaire. Pas assez vendeur pour Greenpeace, j’imagine.

  3. Faudra qu’on m’explique comment on peut montrer qu’on peut paralyser le système de refroidissement d’un réacteur sans le faire vraiment. Je vois mal des écologistes opposés aux centrales nucléaires prendre le risque de créer un accident nucléaire. Or même ne serait-ce que mettre du colorant dans l’eau de refroidissement (pour faire de belles colonnes de vapeur d’eau dans les tours…) serait prendre un risque conséquent, pour un profane — d’ailleurs je suppose que le risque pénal serait également plus conséquent.

    Il me semble que pénétrer dans une enceinte interdite d’accès est une démonstration suffisante du fait que l’accès n’en est pas impossible. À partir du moment où c’est vrai pour l’accès au toit du bâtiment, on peut s’interroger sur l’accès à n’importe quelle autre partie de la centrale, y compris aux zones plus sensibles. Je suppose que c’est le message que Greenpeace a voulu faire passer.

    • Greenpeace France communique que le nucléaire n’est pas sur. Certes, mais dans ce cas il ne faut pas appuyer son discours avec une démonstration au cours de laquelle on se retrouve face à un mètre de béton armé qu’on a aucune chance d’égratigner.

      Il aurait été parlant de montrer que les points vraiment sensibles étaient atteignables. Ce qui n’a pas été fait.

  4. En plus, Greenpeace France est un groupement de dissidents politiques, et non un groupe terroriste.

    Quoi que l’on puisse penser de l’exaspération d’EDF à leur égard, ou du degré auquel le discours antinucléaire de principe contribue à long terme au réchauffement climatique, on n’entrave pas l’action de militants de Greenpeace par des moyens qui mettraient leur vie en danger (et ce en dépit des fantasmes de certains jeunes UMP). L’opposition politique non-violente, même illégale, bénéficie encore de certaines protections dans un État de Droit, notamment le principe de proportionalité de l’emploi de la violence.

    De plus, la démonstration de Greenpeace s’est faite sans explosifs réels, ce qui la dispense de contacts avec des réels réseaux terroristes, de transporter armes et explosifs, etc., toutes choses qui explosent à l’intérêt moins bienveillant des services de sécurité de l’État.

    En bref, c’est une chose d’escalader un réacteur en combinaison jaune fluo sous l’oeil exaspéré de la sécurité qui va devoir arrêter les militants sans les brutaliser et qui passera pour une bande de clowns quoi qu’elle fasse ; c’en est une autre de passer des mois en contact avec des réseaux terroristes, de transporter le matériel et de se former à son utilisation sans se faire remarquer, et de mener l’opération finale à bien, avec un groupe plus nombreux et plus chargé que nos deux militants, sans déclancher une réaction violente des gardes.

    On peut certainement se poser des questions sur le comportement d’EDF, Areva et d’autres ; mais il faut quand même une grosse dose d’hypocrisie pour dénoncer l’incompétence des services de sécurité à réagir à une menace terroriste invisible lorsque l’on fait soi-même tout pour être vu et reconnu comme une opposition politique dont la répression est illégitime.

  5. 1. Ils n’ont pas fait que monter sur la centrale, ils ont également réussi à s’introduire à l’intérieur les bâtiments, de la il aurait été facile de casser 2 ou 3 tuyaux et quelques appareils, même sans explosifs.
    2. Les gardiens ont mis plusieurs heures avant de trouver les personnes à l’intérieur de la centrale, c’est tout de même assez grave, ça leur aurait laisser le temps de casser à un endroit et d’aller à un autre, si ils n’avaient pas fait l’annonce dans les médias de leur infiltration, on ne les auraient pas chercher et les techniciens auraient pu penser durant un moment à une énième défaillance du système.
    3. Ce ne sont pas des terroriste, contrairement au gouvernement français qui a fait exploser son bateau, le but était d’alerter que les installations ne sont réellement pas sure, pas de la détruire.

    • 1. Monter sur la centrale ne veut rien dire. On peut monter s’introduire dans le périmètre de la centrale composé de nombreuses entités. On peut monter sur tel ou tel bâtiment de la centrale, notamment le bâtiment abritant le réacteur, la tour aéro-réfrégirante, etc. de la il aurait été facile de casser 2 ou 3 tuyaux et quelques appareils, même sans explosifs. Hum. Il faut préciser lesquels. Et pour avoir vu les tuyaux de circuits de refroidissements de telles installations, ça ne se casse pas avec un marteau. L’explosif est une solution, le bulldozer en est une autre.
      2. Qu’ils soient rentrés est un fait que personne ne contredit. Qu’ils aient montré qu’ils pouvaient mettre la centrale en danger n’est pas établi. Ils se sont vantés d’être montés sur le toit du bâtiment réacteur. Oui et ?
      3. La manœuvre n’a absolument pas montré que les installations ne sont pas sures. Elle a montré que des militants pouvaient s’approcher d’un bâtiment capable de résister à un séisme. Elle n’a pas montré qu’ils pouvaient mettre en danger – par exemple – le refroidissement de l’installation. C’est là le propos de mon billet.

  6. Rama : « En plus, Greenpeace France est un groupement de dissidents politiques, et non un groupe terroriste. » Il faudrait réfléchir avant d’écrire. des dissidents soviétiques pourquoi pas ? C’est d’ailleurs le titre de ce blog .

  7. « 3. La manœuvre n’a absolument pas montré que les installations ne sont pas sures. Elle a montré que des militants pouvaient s’approcher d’un bâtiment capable de résister à un séisme. Elle n’a pas montré qu’ils pouvaient mettre en danger – par exemple – le refroidissement de l’installation. C’est là le propos de mon billet. »

    Attristant. Les très honorables et courageux militants de Greenpeace (ils savent ce qu’ils encourent : des amendes et de la prison avec sursis) font une action symbolique. Je crois qu’il faudrait leur glisser à l’oreille de détruire la centrale la prochaine fois (rires). Outre qu’ils démontrent absolument que la centrale n’est pas à l’abri de terroristes déterminés, il veulent impacter l’opinion publique surtout. C’est l’humain qui est au centre du débat. Le lobby pro nuke qui est détestable en soi (noyautage de la vie politique dans le Cotentin) s’en trouve touché. Ces militants par leur présence corporelle émeuvent à juste titre l’opinion, ce qui permet aux médias de relancer l’action contre le nucléaire. Ce qu’il faut c’est éveiller et réveiller les consciences sans cesse.

    • Je n’ai pas parlé de destruction de centrale, j’ai parlé d’approcher un point faible de la centrale. Ce qu’un mur en béton armé de plusieurs dizaines de centimètres d’épaisseur n’est pas. Chacun est libre d’être ému par telle ou telle chose. Pour ma part, je trouve qu’il aurait été nettement plus parlant de démontrer la capacité de mettre en panne un système de refroidissement.

  8. Ce n’est qu’un détail pour la propagande de Greenpeace le refroidissement dont vous parlez. Ce qui compte c’est d’impacter l’opinion et de relancer le débat sur le nucléaire dans les médias. C’est un combat à mener sans cesse jusqu’à ce que ferme les centrales. Quid d’un groupe terroriste capable de mettre à mal non seulement le refroidissement, mais d’autres éléments potentiellement sensibles d’une centrale nucléaire ?

    • Le refroidissement d’une centrale n’est absolument pas un détail. C’est bien cela qui a causé problème avec Fukushima. Vous parlez d’impacter l’opinion, très bien. C’est un des objectifs d’une organisation telle que Greenpeace. Néanmoins une partie de l’opinion est loin d’être bête et à aussi besoin qu’on mettre le doigt sur de réelles faiblesses. Greenpeace a montré que des personnes pouvaient toucher le mur d’un réacteur, elle n’a pas montré qu’un tel groupe pouvait mettre en danger une centrale nucléaire. Le propos de mon billet était de dire que là, Greenpeace a raté le coche.

    • Je ne trouve pas, au contraire. Je trouve qu’il est bien en lien avec le contenu du billet. Qu’auriez-vous préféré comme titre ?

  9. « Le refroidissement d’une centrale n’est absolument pas un détail. C’est bien cela qui a causé problème avec Fukushima. Vous parlez d’impacter l’opinion, très bien. C’est un des objectifs d’une organisation telle que Greenpeace. Néanmoins une partie de l’opinion est loin d’être bête et à aussi besoin qu’on mettre le doigt sur de réelles faiblesses. Greenpeace a montré que des personnes pouvaient toucher le mur d’un réacteur, elle n’a pas montré qu’un tel groupe pouvait mettre en danger une centrale nucléaire. Le propos de mon billet était de dire que là, Greenpeace a raté le coche. » et une intrusion terroriste ?

    Cependant je vous le répète l’objectif de Greenpeace là comme presque patout ailleurs est de relancer le débat sur le nucléaire dans un pays ou les médias sont étouffés par le lobby nucléaires et les deux partis politiques dominant Ump et PS (ils font de jolis trottoirs et des rangées de lampadaires dans les petits villages du Cotentin) (…)

    • Si tel est l’objectif de Greenpeace, je pense qu’ils ne s’y prennent pas correctement. Je pense qu’il faut appuyer sur les réelles faiblesses d’une telle installation pour mettre en avant un tel discours. Je ne suis absolument pas pro-nucléaire, je pense qu’une action sur les réelles faiblesses d’une centrale nucléaire pourrait nettement plus impacter l’opinion que les actes actuellement fait.

      • « Si tel est l’objectif de Greenpeace, je pense qu’ils ne s’y prennent pas correctement. Je pense qu’il faut appuyer sur les réelles faiblesses d’une telle installation pour mettre en avant un tel discours. Je ne suis absolument pas pro-nucléaire, je pense qu’une action sur les réelles faiblesses d’une centrale nucléaire pourrait nettement plus impacter l’opinion que les actes actuellement fait. » En partie d’accord avec vous mais une action symbolique est une action symbolique. Bien sur qu’il serait préférable de par une action factice de montrer comment mettre à mal une installation nucléaire. Tout le problème du nucléaire ce sont les déchets et leur stockage.

        Par exemple des militants ont pu montrer que les convois ferrés d’Allemagne vers La Hague passait en Ile de France tout à coté de dépots de carburants, juste à coté. En cas d’explosion ou d’incendie et de déraillement du convoi, le temps d’exposition à la chaleur des convois aurait raison de la paroi du combustible nucléaire.

        Votre article a le mérite de poser une question inédite. Merci

        • Vous mélangez deux choses bien différentes : la sureté d’un centrale nucléaire et la gestion des déchets nucléaires.

          • Je parle de lutte anti-nucléaire et du fait d’en alerter l’opinion. Je ne mélange pas. C’est accessoirement que j’ai pensé à vous parler du problème des déchets nucléaires.

            • C’est bien ce qui me gène avec une partie du mouvement anti-nucléaire. On  »lutte » contre tout, mais on argumente correctement sur rien. Dans la présente conversation on évoque la sureté d’une centrale, puis vous sautez du coq à l’âne sur les déchets. On peut parler des déchets, mais pourquoi tout mélanger ?

              • A mon humble avis et ne vous froissez pas svp, votre billet n’est pas cohérent. Le fait sur lequel vous vous appuyez est une action de Greenpeace qui consiste en une intrusion symbolique dans une centrale, ni plus ni moins. Et vous partez dans le technique de la destruction d’un système de refroidissement avec ça. Permettez moi de vous dire mon désaccord.

  10. « Je ne trouve pas, au contraire. Je trouve qu’il est bien en lien avec le contenu du billet. Qu’auriez-vous préféré comme titre ? » Intrusion/ Pénetration/ Investissement (d’une) dans une centrale nucléaire me semble correct. Attaque est beaucoup trop fort et ce n’est pas le but des militants (au sens figuré comme au sens propre) de Greenpeace.

    • Je ne trouve pas que  »attaque » soit trop fort. L’important dans ce billet n’est pas son titre mais bien le contenu.

  11. Je réponds à votre dernier commentaire ici, ça devient illisible. Je vous cite :  »A mon humble avis et ne vous froissez pas svp, votre billet n’est pas cohérent. Le fait sur lequel vous vous appuyez est une action de Greenpeace qui consiste en une intrusion symbolique dans une centrale, ni plus ni moins. Et vous partez dans le technique de la destruction d’un système de refroidissement avec ça. Permettez moi de vous dire mon désaccord. »

    Je ne me froisse pas. Par contre, à la lecture de votre commentaire je ne vois pas en quoi mon billet est incohérent. Dans ce billet, j’exprime ce que je pense de cette action notamment à la lecture des connaissances techniques que j’ai. Je conçois totalement que des personnes puissent se gargariser d’une telle action de Greenpeace et l’apprécier par rapport à leurs idéaux. Pour ma part, j’estime qu’elle ne montre rien du tout et je l’exprime.

    • Vous vous tromper sur l’action de Greenpeace. Elle ramène la question sur le nucléaire. Journal de 20 heures, radio, internet. Je vous ai parlé tout à l’heure d’éveiller, de réveiller les conscience. comprenez vous ce qu’est une action symbolique ?

      • Je comprends totalement ce qu’est une action symbolique. Oui, totalement. Et j’exprime ici-même qu’une telle action est à mes yeux de la pure et simple inaction. Elle ne symbolise – à mes yeux – rien du tout.

        Je vais me répéter, mais je pense que Greenpeace gagnerait vraiment à faire des actions ayant une vraie valeur démonstrative. Ce qui n’est pas le cas de la présente action.

      • Je n’esquive nullement la question. Vous me posez une question en postulant que je sois militant Greenpeace, je vous explique que ce n’est pas le cas.
        Quant au fond de votre question, la réponse figure à l’origine dans mon billet.

        • Si vous étiez à la place de ces militants qu’auriez-vous fait pour dire au public mes lacunes de cette centrale ? Puisque que ce sont de lacunes qu’il s’agit ? Soyez constructif, vous devriez connaitre les lacunes, vous qui donnez dans la technique. Soit il y en a, soit il n’y en a pas. Et par lacunes j’entends les actions menées aussi bien par un groupe de militants Geenpeace que par un groupe de terroristes. J’attends une vrai réponse. Bien à vous

          • Vous partez du principe que la centrale a des lacunes. C’est qu’il serait intéressant de démontrer.

            Moi ce que j’aurais aimé voir, c’est la mise en évidence de la possibilité – pour un groupe d’individus – d’altérer de façon grave le fonctionnement d’une centrale. Altération pouvant mener à un accident.

            • Relisez vous, vous répétez à ma question en la répétant ! Je vous demande seulement et bien humblement vous qui avez des connaissances techniques que je n’ai pas : qu’auriez vous fait ?

      • Relisez moi, j’ai déjà répondu plusieurs fois à cette question. La réponse est le cœur même du sujet du billet.

        • Lu « Là où Greenpeace France a raté le coche, à mon avis, c’est qu’ils auraient du montrer qu’ils pouvaient (?) – en pénétrant dans la centrale – paralyser le système de refroidissement des réacteurs. » (…) « Bref, je crois que Greenpeace France a préféré faire dans la pure démagogie plutôt que dans le vraiment instructif. Dommage. »

          Que veut dire ce (?). Que vous ne savez pas. Il m’est fort difficile, comme vous dénigrez l’action symbolique de Greenpeace de voir, à la première lecture sérieuse de cette rubrique de votre blog, un billet pro nuke.

          I

          • Ce (?) signifie que comme ça n’a pas été fait, je ne préjuge nullement de la réussite de la chose : ni dans un sens ni dans l’autre. Oui je critique Greenpeace, ça en ferait de moi un pro-nuke ? Ainsi donc on serait donc soit pro Greenpeace soit pro-nucléaire. Très intéressant sectarisme.

        • Personne ne peut préjuger d’une telle réussite : ni vous, ni moi, ni Greenpeace. Personne ne le peut, parce que personne ne l’a fait. Et c’est bien là le propos du billet, si ça avait été tenté, un message de Greenpeace aurait eu – à mes yeux – du poids.

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